
Aujourd’hui, quelle orientation professionnelle pour les plus jeunes et quelle réorientation pour les moins jeunes ?
Il y a quelques années, à l'occasion de l’une de nos conférences d’échanges, nous avions évoqué la restructuration de plusieurs magasins de bricolage d’une grande enseigne nationale. L’un d’entre vous, qui en était chargé, nous précisait que les tarifs des produits vendus en magasin étaient les mêmes à Nevers et en région parisienne. Cet exemple est caractéristique d’une évolution importante à prendre en compte dans l’orientation professionnelle.

La recherche d’un métier aujourd'hui doit prendre en compte le lieu d’exercice de son activité. Le médecin, l’infirmier ou l’employé de ménage, n’exercent pas le même métier selon qu’ils se situent à Nevers ou à la Rochelle.
La capacité à acheter d’un habitant de Nevers n’est pas la même que celle d’un habitant de Versailles. Les emplois proposés à Nevers ne sont pas les mêmes en qualité et en quantité que ceux proposés en banlieue parisienne. Vous vous souvenez peut-être, l’année dernière je présentais une comparaison entre des métiers identiques mais exercés différemment selon le lieu d’exercice à Nevers et à la Rochelle. La recherche d’un métier aujourd'hui doit prendre en compte le lieu d’exercice de son activité. Il y a quelques dizaines d’années, la population était géographiquement mieux répartie. Les industries fleurissaient dans tous les départements et constituaient autant de pôles attractifs pour le développement d’autres activités. Aujourd'hui un bon nombre d’industries sont parties et celles qui demeurent se concentrent dans quelques zones géographiques...
Synthèse d'un travail réalisé à l'attention des adhérents de l'association REP Rencontres et Échanges Professionnels en janvier 2021

“Quel avenir pour le travail ? Quel travail exerceront nos enfants demain ? Pour répondre, il est désormais nécessaire d’innover, de proposer de nouvelles solutions et de ne pas craindre de bousculer les codes établis. Il faut obligatoirement prendre en compte les mutations sociales et les nouveaux modes de communication et d’apprentissage. Nous sommes entrés dans une société où l'individu est en attente de considération individuelle. Un nouveau virage se produit dans l’évolution de notre civilisation. Mais il nous faut trouver les valeurs permises par le modèle collaboratif que nous vous proposons de continuer à imaginer avec nous”
L’AVENIR DU TRAVAIL, L’AVENIR SOCIAL (AVRIL 2019)
“Quel avenir pour le travail ? Quel travail exerceront nos enfants demain ? Pour répondre, il est nécessaire d’innover, de proposer de nouvelles solutions et de ne pas craindre de bousculer les codes établis. Il faut obligatoirement prendre en compte les mutations sociales et les nouveaux modes de communication et d’apprentissage. Nous sommes entrés dans une société où l'individu est en attente de considération individuelle. Un nouveau virage se produit dans l’évolution de notre civilisation. Mais il nous faut trouver les valeurs permises par le modèle collaboratif que nous vous proposons de continuer à imaginer avec nous dans ce manuel”
Constat à propos du travail aujourd’hui.
Avec le développement du chômage d’une part et d’autre part des burn-out, le travail, et sa place dans la société, est désormais perçu comme un véritable problème parfois et j’ai envie de dire de plus en plus néfaste pour la santé...
Synthèse d'un travail réalisé à l'attention des adhérents de l'association REP Rencontres et Échanges Professionnels en janvier 2019.

Les départements les plus peuplés se peuplent de plus en plus. Les moins peuplés se dépeuplent de plus en plus.
“Durant la prochaine décennie, l’emploi et la création d’entreprise vont continuer à être marqués fortement par deux évolutions majeures, celle liée au secteur d'activité (activité marchande et non marchande) et celle qui résulte de leur localisation géographique. Les évolutions des métiers poursuivent leur mutation, la diminution progressive de l’emploi amorcée il y a une quarantaine d’années dans les secteurs d’activité de l’industrie, de l’agriculture et du bâtiment se poursuit pour se stabiliser à un niveau très bas. Le plombier et le couvreur gagnent parfois mieux leur vie que l’avocat et avec de meilleures conditions de travail que l'enseignant ou le médecin généraliste qui parfois est contraint de recevoir à la chaîne ses patients. L’infirmier ou l’enseignant, comme tous ceux qui sont employés dans le secteur non marchand, ont intérêt à choisir sérieusement la situation géographique d’exercice de leur profession. C’est de ce choix que dépend désormais la qualité de leur vie. Pour l’infirmier la qualité des conditions d’exercice du travail variera selon que leur activité est exercée en libéral, à domicile, ou salariée à l’hôpital.”
“Globalement, durant la prochaine décennie, la France reste caractérisée par l'accroissement des écarts de population entre les régions, qui s’accentuent depuis trente ans. Mais en l’absence d’un véritable plan national pour accompagner l’exode urbain, ce sont les régions déjà les plus densément peuplées qui vont continuer à concentrer l'essentiel des gains de population”.
“Alors qu'une trentaine de départements avaient perdu des habitants entre 1990 et 1999, ils ne sont plus que cinq à afficher un déficit démographique entre 1999 et 2006 : la Haute-Marne, la Nièvre, la Creuse, les Ardennes et l'Allier. A l'inverse, la Haute-Garonne est le département qui affiche la plus forte croissance de population entre 1999 et 2006 (+ 1,6 % par an), illustrant le changement de statut démographique qui concerne maintenant l'ensemble du sud-ouest. Ceci pourrait d'ailleurs avoir pour effet d'interrompre la diagonale aride en la limitant aux départements du nord-est et du centre du pays. Bien que réduite, cette fracture pourrait être d'autant plus problématique qu'elle illustre peut-être un manque persistant d'attractivité qui isole ces départements du mouvement général de meilleure répartition des populations sur le territoire et ce, de façon cumulative, puisque les pertes de populations viennent s'ajouter d'année en année”.
“Sur toute la région Centre, la hausse globale est de 0,1 %, une croissance identique à celle de l'Ile-de-France voisine. Et que l'on doit uniquement au solde naturel (plus de naissances que de décès), le solde migratoire étant nul avec autant d'arrivées que de départs. Avec ses 2.576.252 habitants, le Centre-Val de Loire est une des régions les moins peuplées de l'Hexagone, devant la Corse, et représente 4 % de la population métropolitaine. La métropole d'Orléans est la plus dynamique. La métropole orléanaise a enregistré ces dernières années encore un beau dynamisme démographique, et affiche 286.257 habitants en 2017. Moins que la métropole de Tours (293.035), certes. Mais avec 11.220 habitants de plus qu'en 2012 (+ 0,8 %), elle grignote l'écart qui la sépare de sa voisine d'Indre-et-Loire, dont la population augmente nettement moins vite (3.614 habitants de plus, soit + 0,2 %). Un (petit) fossé qui pourrait donc se combler dans les toutes prochaines années. La ville-même d'Orléans a gagné 0,4 % d'habitants et affiche une population de 116.685. Loin derrière, Tours (135.787), qui n'affiche néanmoins qu'une croissance de + 0,1 %”.
Sources :
www.insee.fr : https://www.larep.fr/orleans-45000/actualites/belle-progression-de-la-population-dans-le-loiretorleans-grignote-son-retard-sur-tours_13716148/
L’EVOLUTION DEMOGRAPHIQUE RECENTE DE LA FRANCE : DE FORTS CONTRASTES DÉPARTEMENTAUX
La répartition de la population par âge : 25% à moins de 20 ans, 50% à entre 20 et 59 ans, 25% à plus de 60 ans.
La population française comprend désormais 67 millions d’habitants fortement concentrée dans certains départements : le département du Nord est toutefois le plus peuplé, devant Paris, suivi des Bouches-du-Rhône. Ces trois départements sont les seuls qui dépassent 2 millions d’habitants En 2017, les personnes de moins de 20 ans représentent un peu moins d’un quart de la population de la France entière (24,5 %, chiffre relativement stable depuis 5 ans), ceux de 20 à 59 ans un peu plus de la moitié (50,2 %, en baisse constante) et les 60 ans et plus un peu plus du quart (25,3 %, chiffre en croissance continue)
L’évolution démographique récente de la France
La population Française comprend désormais 67 millions d’habitants fortement concentrée dans certains départements : le département du Nord est toutefois le plus peuplé, devant Paris, suivi des Bouches-du-Rhône. Ces trois départements sont les seuls qui dépassent 2 millions d’habitants En 2017, les personnes de moins de 20 ans représentent un peu moins d’un quart de la population de la France entière (24,5 %, chiffre relativement stable depuis 5 ans), ceux de 20 à 59 ans un peu plus de la moitié (50,2 %, en baisse constante) et les 60 ans et plus un peu plus du quart (25,3 %, chiffre en croissance continue)


Pour l’année 2012 et une population de 606000 habitants, l’Indre-et-Loire comptait :
81092 emplois dans le secteur non marchand soit 13,3% (quasi même pourcentage qu’en 1990)
109554 emplois dans le secteur marchand soit 18,07% (en très légère hausse par rapport à 1990)
17560 dans le secteur de la construction 2,89% (même pourcentage qu’en 1990)
31231 dans le secteur de l’industrie 5,15% (en baisse par rapport à 1990)
6714 dans le secteur de l’agriculture 1,10% (en baisse par rapport à 1990)
En 1990 la population d’Indre et Loire s’élevait à 529000 habitants
66840 emplois dans le secteur non marchand soit 12,63% de la population.
82403 emplois dans le secteur marchand 15,57%
14846 dans le secteur de la construction 2,80% 39186 dans le secteur de l’industrie 7,40%
9926 dans le secteur de l’agriculture 1,87%
Alors que l’emploi pourrait augmenter dans tous les secteurs d’activité considérant l’augmentation de la population, il n’en est rien puisque l’emploi diminue dans plusieurs secteurs d’activité et évolue faiblement dans les autres.
« En moyenne en 2016, selon l’enquête Emploi, près de 4,4 millions de salariés sont à temps partiel en France (hors Mayotte), soit 19,3 % des salariés » « Neuf salariés à temps partiel sur dix travaillent dans le tertiaire, où le temps partiel concerne 22,4 % des emplois salariés, contre 6,0 % dans l’industrie et 5,2 % dans la construction. »
Source : https://www.insee.fr/fr/accueil
C’est dans le secteur marchand, le seul secteur dans lequel l’emploi est en augmentation que l’on trouve le plus d’emplois à temps partiel.
QUELS SONT LES DÉPARTEMENTS DANS LESQUELS IL EST LE PLUS FACILE DE RETROUVER UN EMPLOI
En rencontrant il y a quelques jours une acheteuse diplômée d’une école de commerce international (MASTER BAC+5) salaire 3600 brut à Toulouse, nous comparions la situation de l’emploi de la Haute Garonne à l’Indre et Loire. Effectivement le rapport nombre d’emplois sur le nombre d’habitants est en Haute-Garonne un des plus favorables.
Source : https://statistiques-locales.insee.fr/#c=indicator&selcodgeo=41&view=map2
Le nombre d’emplois par département influence directement la facilité ou la difficulté de la reprise d’emploi. Il faut relativiser ce nombre en rapport avec le nombre d’habitants. La Haute Garonne fait partie des 7 départements qui comptent le plus d’emplois.
Quelques points de repères pour l’année 2019 :
Département de la Haute Garonne (Toulouse) 616929 emplois / 1,39 million d’habitants Département de la Gironde (Bordeaux) 654927 emplois / 1,62 million d’habitants
Département des Bouches-du-Rhône (Marseille) 797204 emplois / 2,035 millions d’habitants Département du Rhône (Lyon) 866903 emplois / 1,882 million d’habitants
Département des Hauts-de-Seine 948244 emplois / 1,606 million
Département du Nord (Lille) 977747 emplois / 2,592 millions d’habitants
Département de Paris 1803024 emplois / 2,141 millions d’habitants
Les 7 départements suivants :
Loire-Atlantique (Nantes)
Seine-Saint-Denis (Saint-Denis)
Yvelines (Versailles)
Val-de-Marne (Créteil)
Seine-Maritime (Rouen)
Isère (Grenoble)
Pas-de-Calais (Arras)
